dimanche 22 juillet 2007

Tour de France

Comme la mode du blog est au Tour de France et que ça fait longtemps que j'ai rien écrit, je me lance. Le Tour de France, c'est de la baballe. Hormis l'orgie de cadeau que le footballeur-écrivain annexe de ce blog s'est permis de décrire, le Tour de France, c'est aussi de nombreuses stimulations et de gros énervements seuls devant sa télé ou en écoutant sa radio. Pourquoi de nombreuses stimulations? Parce que on stresse dans le col du Galibier ou en bas du Plateau de Beille en se demandant MAIS COMMENT ET QUAND ça VA PETER!!!! Et quelle décharge quand ça commence.
Quelques énervements aussi: quand la caméra, une fois sur 2, se plante en plein milieu d'une attaque tonitruante (non française, bien entendue), ou quand on entend "ah ben oui Rasmussen il est dopé" (et Dieu sait que je n'aime pas Rasmussen" ou "Contador? Oui il parait que bon c'est le protégé de Manolo Sainz et que en plus il y avait son nom dans les cyclistes nommés dans l'affaire Puerto alors il est dopé". On va réfléchir juste 2 secondes. Qui, dans les gens qui disent ça, savent ce que veut dire "dopé"? Qui, dans les gens qui disent ça, est capable de comparer les mesures anti-dopages françaises avec celles étrangères, et ensuite les mesures anti-dopages dans le monde du cyclisme et dans les autres sports? Enfin, qui, dans les gens qui disent ça, connait l'effort que le vélo demande?
Alors il faut plutôt s'acharner à ce que justice soit faite dans les 2 sens:
- accuser et sanctionner ceux dont le dopage défini comme il se doit est avéré
- présumer innocent ceux dont le dopage n'est pas avéré (Rasmussen, Contador, et autres...)
OOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUééééééééééééé et encore 2 journées de stage grillées lundi et mardi pour suivre en direct...
++

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Avec ou sans dopage, le sport à un niveau professionnel exige de ses praticants, et ce au moins depuis les jeux romains, de prendre des risques inhumains, par définition sinon ce serait sans intérêt. Regarder le tour de France c'est regarder un peloton de gladiateurs se faire bouffer par des lions, lentement et douloureusement. C'est dégueulasse. Maudis sois-tu et toute ta descendance.